
Passeuse d’histoires
Je m’appelle Céline Labat. Je suis journaliste et éditrice de formation.
Il y a treize ans, j’ai écrit l’histoire de ma grand-mère, atteinte d’Alzheimer. Puis celle de Jean, fils de pêcheur né près d’Oran et débarqué en France en 1962 avec femme et enfants. Puis celle d’Augusta, petite Auvergnate presque centenaire, aussi enjouée et facétieuse que sa vie aura été pénible. Ce fut ensuite au tour d’une jeune femme de 25 ans de me confier ses rêves et son destin exceptionnel.
Depuis ces premières biographies, d’autres livres ont vu le jour : pour célébrer un anniversaire de mariage, raconter l’attente d’un enfant, la transmission d’une entreprise ou encore une très belle histoire d’amour. J’aime profondément ce rôle de passeuse d’histoires : il est fait de rapports fraternels, de respect et de franchise, et les heures passées à écouter ceux.celles qui se livrent sont toujours traversées d’éclats de joie.
Héritages
Enfant, j’ai beaucoup questionné mes grands-parents : ils étaient nés à portée de la Grande Guerre, avaient connu l’invasion allemande, avaient, pour certains, résisté très honorablement. Mon héritage familial était cousu de faits qui sonnaient l’aventure, la bravoure ou le tragique, tout en étant communs à l’époque et à la terre où j’étais née : j’avais dans ma besace mémorielle un gendarme revenu défait d’Indochine, deux jeunes soeurs parties sans le sou et par bateau pour l’Amérique, des solidarités de bergers à Républicains espagnols, une cellule de prison partagée avec Malraux, des enfants placés chez des plus riches à peine la dizaine passée…
Des années durant, je me suis délectée de ces récits et puis, comme tout le monde, j’ai perdu certains des miens et vu beaucoup de mes amis perdre de leurs proches. J’ai mesuré avec plus de force encore l’importance de veiller à la mémoire de nos aînés et de nos héritages. Il fallait écrire ! des biographies, des portraits ou des témoignages, et autant que possible capturer les voix ou les regards pour leur faire traverser de nouvelles générations.
C’est ce que je fais aujourd’hui, humblement. J’aide à faire vivre la mémoire des familles, mais aussi celle des villages, des quartiers, des commerces et des petites entreprises. Car il y a partout des pépites à transmettre.

J’aide à faire vivre la mémoire des familles, mais aussi celle des villages, des quartiers, des commerces et des petites entreprises. Car il y a partout des pépites à transmettre.
Céline Labat
De précieux amis
Aujourd’hui, je m’appuie régulièrement sur le concours de photographes, de maquettistes ou d’imprimeurs, selon vos envies et vos budgets, aussi. Parfois, le choix d’un papier un peu épais et d’une typographie élégante peut suffire à donner à votre livre un très beau rendu.
Nous pouvons également retoucher vos vieilles photos ou réaliser des portraits et reportages sur-mesure – de votre clan, de votre maison, de votre entreprise, de votre quartier… De ce que vous voulez, en fait ! J’ai pour cela dans mes contacts quelques formidables amis photographes.









C’est le nom de ma maison d’édition, créée il y a treize ans avec l’aide d’amis graphistes et éditeurs. Un clin d’oeil au Petit Poucet qui retrouvait son chemin grâce aux cailloux blancs qu’il avait pensé à déposer en traversant la forêt. Pour chacun de nous, il me semble que c’est la même histoire : il est plus simple de progresser dans la vie quand on sait d’où l’on vient.